Pour consolider leur croissance et passer sous la barre des 3 % de déficit budgétaire en 2019, les adhérents de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) devront mieux mobiliser leurs ressources intérieures et prioriser leurs dépenses dès 2018, prévient le FMI.
Une équipe du FMI a mené, entre le 11 et le 24 janvier, une mission auprès des différentes instances de l’UEMOA au Burkina Faso, au Togo, en Côte d’Ivoire et au Sénégal. Le but : faire le point sur les politiques budgétaires des pays membres.
« La croissance économique régionale a dépassé 6 % en 2017 pour la sixième année consécutive, en dépit de chocs négatifs des termes de l’échange et de préoccupations sécuritaires », a commenté Dhaneshwar Ghura, qui conduisait la délégation de l’institution financière internationale. Ce dernier s’est également réjoui d’une « inflation restée faible, notamment en raison d’une bonne production agricole ».
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