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© 24 heures au Bénin par DR
Début de la semaine sainte pour les chrétiens de l’église catholique |
La Conférence épiscopale du Bénin, réunie en session ordinaire, a au terme de ses travaux lancé, samedi à Cotonou, un appel à l’Etat, lui demandant, par respect de sa « parole donnée », de renouer « un dialogue franc et sincère avec les partenaires sociaux » dans le but de mettre en œuvre de manière « concertée les réformes nécessaires au développement » du pays.
Tout en appelant les « fidèles catholiques et les hommes de bonne volonté à constamment prier Dieu », les évêques béninois souhaitent en outre «que les débats » s’instaurant entre les compatriotes « soient menés avec sérénité dans une ambiance dépassionnée conformément à la tradition de paix que l’on connait au peuple béninois ».
Ces appels à la raison sont plus que nécessaires dans la mesure où la situation sociopolitique est viciée par des débrayages et des grèves perlées dans l’administration publique, soulignent les évêques qui ajoutent avoir « longuement réfléchi » à ce sujet.
Faisant part de leur « appréhension et inquiétude non sans espérance », ils attirent l’attention sur « la permanence de la morosité économique et surtout la montée d’une certaine tension sociale qui installe progressivement notre pays (le Bénin) dans une crise aux conséquences et aux développements imprévisibles ».
Pour conjurer ces périls, la Conférence épiscopale du Bénin dont la session ordinaire s’est tenue du 24 au 26 janvier derniers, demande à « tous les acteurs de la vie politique nationale » de s’appuyer sur « les principes du jeu démocratique » et de faire « du respect scrupuleux des décisions de la cour constitutionnelle, la base de leur action politique et citoyenne, conformément à la constitution du 11 décembre 1990 ».
UB/cat/APA
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