 |
NEWS |
© aCotonou.com par Didier Kpassassi
Abdoulaye Bio Tchané, ministre d`Etat chargé du plan et du développement lors de l`université de vacances 2016 de l’Alliance pour un Bénin Triomphant (Abt) Cotonou, le 18 Septembre 2016. Palais Des Congrès.Université de vacances 2016 de l’Alliance pour un Bénin Triomphant (Abt) |
Ouvert le mardi dernier à l’Infosec de Cotonou par le ministre Abdoulaye Bio Tchané, les travaux de la première session extraordinaire de la Commission nationale permanente de concertation et de négociation collective gouvernement-syndicat reprennent ce jour. Les discussions autour des points inscrits à l’ordre du jour de la première rencontre n’avaient pas reçu l’assentiment des centrales et confédérations syndicales qui ont maintenu leur mouvement de grèves. L’espoir est que ce 2è round du dialogue aboutisse à un dégel de la tension sociale.
Le 1er round du dialogue gouvernement-syndicats s’est terminé sur une queue de poisson. Les deux parties n’ont pas pu accorder leurs violons sur les points inscrits à l’ordre du jour de la session. Il s’agit de : l’implication des statuts particuliers des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire; les échanges sur le relevé des conclusions des négociations entre le comité gouvernemental et le collectif des syndicats du secteur de la santé; la coordination entre le Fonds national des retraités du Bénin (Fnrb) et la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) et divers. Mais, ces quatre points qui, selon le ministre permettront de lever les confusions et incompréhension qui rendent encore plus complexent l’équation des revendications syndicales sectorielles ou confédérales n’ont fait que réconforter les centrales et confédérations syndicales dans leur position.
Pas de dégèle de la situation si les points qui fâchent ne soient abordés. Ainsi, la rencontre de ce jour s’articulera autour des questions que sont, l’augmentation des salaires, la valorisation du point indiciaire et du Smig, la hiérarchisation des salaires, le statut particulier des enseignants, le secteur de la santé et le niveau d’exécution du protocole d’accord signé avec le chef de l’Etat qui leur tiennent à cœur. Pour le ministre Abdoulaye Bio Tchané, le dénouement de la crise réside dans un dialogue franc entre gouvernement-centrales et confédérations syndicales et le facteur susceptible de consolider la démocratie est la promotion du dialogue social par l’ensemble de ses acteurs. Et, c’est ceux à quoi s’emploierons ce jour les centrales et confédérations syndicales à l’Infosec à Cotonou.
Le ton est déjà donné le mardi dernier par les syndicalistes, il faut prendre en compte les revendications des travailleurs de tous les secteurs. A cela, ils invitent le gouvernement a entre autre, réhabiliter le capitaine Trékpo, libérer Laurent Mètognon et aussi retirer la réquisition du ministre de la justice. Selon le Sg de la Cgtb, Moudassirou Bachabi, la tension sociale est à son summum et, il faut que le gouvernement pose des actes d’apaisement en laissant les libertés s’exprimer. La rencontre de ce jour sera donc pour le gouvernement et les syndicats, la journée de vérité afin que s’instaure un dialogue sincère qui apportera le dégèle souhaité par la population.
Sandric DIKPE
| Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
