Malgré la grève en cours, le gouvernement ne croise pas les bras. Le Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Professeur Mahougnon KAKPO, continue de mûrir ses réflexions pour le bonheur des enseignants. Avec les cadres, il est question de la mise en œuvre du plan de carrière des enseignants. Ce qui, jusque-là, n’existait pas. A la vérité, un enseignant qu’il soit de l’enseignement général ou technique et de la formation professionnelle, recruté sur la base d’un diplôme, ne peut rien jurer de son évolution professionnelle. Rien. Certes, les échelons sont garantis mais ils ne sont qu’une preuve d’ancienneté.
Enseignant lui-même, le Ministre Mahougnon KAKPO n’a de cesse de répéter qu’il n’est pas à convaincre sur la situation des enseignants. Fort de cela, il s’est engagé, au nom du gouvernement, à baliser le chemin pour le passage d’un corps à un autre à tout enseignant du secondaire. Une première en matière de régulation du système. Ainsi, quiconque admis à exercer la fonction enseignante peut savoir, avec précision, les conditions à remplir pour être, par exemple, Professeur certifié, Conseiller Pédagogique, Inspecteur. Mieux, d’ici peu, l’horizon sera aussi clair sur le plan de formation ainsi que le plan de recrutement au Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle,
L’urgence est bien réelle dans ce sous-secteur. Alors, pas question de tourner les pouces au bureau. Le Ministre Mahougnon KAKPO en est conscient. Les agents sont, chaque fois, appelés à jouer leur partition. La pression et le rythme de travail du Ministre confirment clairement sa philosophie : «Les titres ne servent de rien pour la postérité : le nom d’un homme qui a fait de grandes choses impose plus de respect que toutes les épithètes»
Justin AMOUSSOU