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Négociations autour des revendications des partenaires sociaux |
Les secrétaires généraux des confédérations et centrales syndicales à savoir la Cgtb, la Cstb, la Csa-Bénin, la Cosi-Bénin, l’Unstb, la Csub, la Cspibet le gouvernement se retrouvent à nouveau ce vendredi, 02 février 2018 pour poursuivre les négociations autour des revendications des partenaires sociaux. Comme convenu depuis mardi dernier, le principal point qui fera objet de discussions concerne le relèvement du Smig, la revalorisation du point indiciaire et la hiérarchisation des salaires…
Si au cours de la première séance de négociations qui s’est déroulé mardi, 30 janvier 2018, les questions des libertés étaient au cœur des discussions, ce vendredi, les responsables syndicaux échangeront avec le gouvernement sur le relèvement du Smig, la revalorisation du point indiciaire et la hiérarchisation des salaires. Ces discussions qui se tiennent dans le cadre de la première session ordinaire de la Commission nationale permanente de concertation et de négociations collectives gouvernement/centrales syndicales au titre de l’année 2018, devrait permettre de sonner le dégel de la crise sociale au Bénin car, se tenant dans un contexte particulier marqué par des mouvements sociaux dans plusieurs secteurs.
A en croire le secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb), Kassa Mampo, les questions des libertés ont été privilégiées car elles sont menacées sous le régime actuel. Pour lui, les libertés sont fondamentales et sans elles, mêmes les négociations ne sauraient se tenir. Le premier point inscrit à l’ordre du jour étant déjà évacué, la question relative au relèvement du Smig sera donc sur tapis ce vendredi. Mais déjà, les débats s’annoncent houleux en raison de l’appel des responsables syndicaux à une intensification des mouvements de paralysie malgré l’ouverture du dialogue gouvernement/Centrales et confédération syndicales. Faut-il le rappeler, les responsables des confédérations syndicales avaient déploré le fait que le gouvernement ait inscrit seulement deux points à l’ordre du jour.
Au finish, les violons ont fini par s’accorder et les points inscrits à l’ordre du jour passent à huit (08). Il s’agit donc des questions des libertés ; le relèvement du Smig et la revalorisation du point indiciaire et la hiérarchisation des salaires ; le point de l'application des statuts particuliers des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire ; le point d'exécution du relevé des conclusions des négociations entre le comité gouvernemental et le collectif des syndicats du secteur de la santé ; les réformes du gouvernement ; la planification des discussions relatives aux revendications sectorielles ; la coordination entre le Fnrb et la Cnss et les questions diverses.
Aziz BADAROU
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