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2nd Round des négociations gouvernement/Confédérations syndicales : Rien n’a bougé, rendez-vous au Palais demain
Publié le lundi 5 fevrier 2018  |  Matin libre
Paul
© aCotonou.com par Didier Assogba
Paul Essè Iko, secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb), Dieu-Donnée Lokossou, Syndicaliste Secrétaire général de la Csa-Bénin et Noël Chadaré, Secrétaire général de la Confédération des Organisations Syndicales Indépendantes du Bénin (COSI-BENIN.
Cotonou, le 02 Novembre 2016. Affaire de cocaïne, l`ambiance à la brigarde territoriale de Cotonou.




Les secrétaires généraux des confédérations et centrales syndicales à savoir la Cgtb, la Cstb, la Csa-Bénin, la Cosi-Bénin, l’Unstb, la Csub, la Cspib et le gouvernement se sont retrouvés à nouveau ce vendredi, 02 février 2018 pour poursuivre les négociations autour des revendications des partenaires sociaux. Comme convenu depuis mardi dernier, le principal point qui a fait objet de discussions concerne le relèvement du Smig, la revalorisation du point indiciaire et la hiérarchisation des salaires. Mais au terme des discussions, aucune résolution concrète n’a filtré. Ce mardi, 06 février 2018, le Chef de l’Etat recevra les responsables syndicaux pour tenter de désamorcer la crise qui assez duré…

Les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales exigent désormais du concret lors des négociations avec le gouvernement. Si le premier point inscrit à l’ordre du jour et relatif aux questions des libertés a été vidé lors de la première séance de négociations, aucun engagement n’a été pris par la partie gouvernementale. Ce que n’approuvent pas les responsables syndicaux qui dénoncent la poursuite du dilatoire. Chose curieuse, vendredi dernier, lors de la seconde séance de négociations qui devrait permettre de mener des discussions sur le relèvement du Smig, la revalorisation du point indiciaire et la hiérarchisation des salaires, aucune conclusion concrète n’a filtré des pourparlers. Si pour les secrétaires généraux des centrales syndicales, face à la cherté de la vie, il urge de relever le Smig à 80 000 Fcfa, le gouvernement n’entend pas s’écarter des critères de convergence dans l’espace Uemoa. Une raison jugée de fallacieuse par les syndicalistes qui accusent le gouvernement de s’être fixé des salaires mirobolants et laisser les populations dans la misère. Pour ces derniers, le gouvernement n’a pas voulu augmenter les salaires et il ne reste qu’à intensifier les mouvements de débrayages. Quant aux statuts particuliers des enseignants, le gouvernement a rassuré des travaux en cours pour faciliter l’application desdits statuts. La commission en charge d’évaluer le coût d’application devrait déposer son rapport le 15 février prochain. Au niveau de
la santé, les discussions n’ont pu être menées dans le fond car les secrétaires généraux ont exigé la présence des syndicats de la santé pour se prononcer. Donc, rien n’a bougé ! Notons que le gouvernement et les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales se retrouvent à nouveau ce lundi, 05 février 2018 pour poursuivre les pourparlers dans le cadre de la première session ordinaire de la Commission nationale permanente de concertation et de négociations collectives gouvernement/centrales syndicales au titre de l’année 2018. De même, ils seront reçus au Palais de la République ce mardi, 06 février 2018 par le Président de la République, Patrice Talon. Le Chef de l’Etat devra donc s’asseoir à la table de négociations pour tenter de désamorcer la crise sociale qui a assez perduré.

Aziz BADAROU
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