Cotonou (Bénin) - Les organisations estudiantines Béninoises réunies au sein de la Fédération nationale des étudiants du Benin (FNEB), de l’Union nationale des étudiants du Benin (UNEB) et de l’Union nationale des scolaires et étudiants du Benin (UNSEB), ont lancé ce mardi un mouvement collectif de débrayage, ponctué notamment par une marche dans les rues de Cotonou.
Cette grève fait suite aux assemblées générales des 23 et 26 janvier derniers tenues respectivement au campus d’Abomey-Calavi et au Centre Universitaire d’Adjarra.
Le président de la FNEB, Alimi Gounou, a accusé le gouvernement d’avoir non seulement interdit d’activité les organisations faîtières d’étudiants, mais de refuser de déférer à la décision de la Cour constitutionnelle rétablissant les étudiants dans leurs droits.
Un tel comportement n’est pas du goût des étudiants qui, d’après Gounou, parlent de «violation flagrante des franchises universitaires ».
Prévue jusqu’à jeudi avec une tacite reconduction, la grève a été déclenchée pour obtenir notamment l’abandon de la décision du conseil des ministres portant hausse des frais d’inscription dans les universités nationales du Bénin pour le compte de l’année académique à venir.
Les étudiants exigent aussi le paiement sans délai aucun des arriérés de bourse, secours, frais de mémoire et de stage à tous les ayants droits et le rétablissement sans condition des organisations faitières d’étudiants et institutions spécialisées affiliées dans leurs droits.
Ils demandent également la construction et l’équipement des amphithéâtres, salles de cours, laboratoires et bibliothèques de types modernes et la suppression des faux frais (inscription pédagogique, frais de Travaux pratiques, de laboratoire, de stage…) dans les écoles, instituts et facultés.
UB/cat