COTONOU -- Le colonel Jean Léon Olatoundji, chef d'état-major adjoint des Forces navales béninoises, a formellement démenti, mardi à Cotonou, la récente information sur une disparition d'un quelconque navire dans les eaux territoriales du Bénin.
"Nous avions appris dans les médias nationaux qu'internationaux, qu'un supposé navire Tanker, dénommé "Marine Expresse", aurait été piraté dans les eaux béninoises. Si par le passé, les actes de piraterie avaient été enregistrés sur les côtes béninoises, depuis 2012, grâce aux moyens employés par le gouvernement béninois, les forces navales sont parvenues à enrayer le phénomène au large des côtes du Bénin", a-t-il déclaré.
Il a estimé que pour tous les actes de piraterie, qui s'étaient produits au large des côtes béninoises, par le passé, il y a toujours eu, une alerte sous quelques formes que ce soient vers les autorités portuaires.
"Mais l'absence d'alerte nous emmène à douter qu'il s'agit d'un quelconque acte de piraterie. En conséquence, le supposé navire Tanker n'a pas été victime d'un acte de piraterie dans les eaux béninoises", a-t-il insisté.
Selon les médias internationaux, l'Inde aurait sollicité, samedi dernier, l'aide du Nigeria et du Bénin pour retrouver un navire indien qui a disparu en mer au large des côtes de l'Afrique de l'Ouest.
Ce pétrolier, selon les mêmes sources, qui appartient à une société basée à Bombay, transporte de l'essence d'une valeur de près de 8 millions de dollars et dispose d'un équipage de 22 Indiens.