Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de lutte contre les mutilations sexuelles féminines, Boris Tandji, président de la Jci Cotonou-Saphir, a appelé à une prise de conscience collective.
Pour lui, cette journée est une occasion pour mobiliser au plan national et international, les acteurs de la société civile et les Etats pour l’abandon des pratiques néfastes pour la santé des filles et des femmes. En effet, la mutilation génitale constitue selon lui, une violation des droits des jeunes filles et jeunes femmes. «Les mutilations sexuelles féminines sont une atteinte fondamentale à l’intégrité de la femme et entraîne de graves conséquences», a-t-il laissé entendre. Cependant, a-t-il poursuivi «certaines régions de l’Afrique et du Bénin, considèrent normal cette pratique parce qu’issue de prescriptions ancestrales».
La femme est la ceinture qui tient le pantalon de l’homme dit-on. Fort de cela, il a invité les jeunes et toutes les personnes actives de la société à combattre avec force et vigueur toutes les pratiques allant dans le sens de la discrimination et de la violence sur la femme. « Nous devons œuvrer à briser la loi du silence et briser les mythes qui entourent les mutilations féminines, afin d’entamer le long combat pour en venir à bout. Ensemble, bâtissons donc un monde où toutes les filles pourront grandir à l’abri de la discrimination et de la violence, dans le plein respect de leur dignité, de leurs droits et l’égalité », a-t-il exhorté.
O. I. A.