Au cours de sa séance hebdomadaire de ce mercredi 7 février, le Conseil des ministres a décidé, entre autres, de la création de deux nouvelles entreprises : la Société des Infrastructures routières du Bénin et la Société des Patrimoines immobiliers de l’Etat.
Le gouvernement entend insuffler un nouveau dynamisme à l’entretien des infrastructures routières d’une part et à la gestion du patrimoine immobilier de l’Etat d’autre part. Pour ce faire, le Conseil des ministres, en sa séance hebdomadaire de ce mercredi 7 février, a décidé de la création de deux sociétés. Il s’agit de la Société des Infrastructures routières du Bénin et de la Société des Patrimoines immobiliers de l’Etat pour lesquelles le Conseil a instruit les ministres concernés à engager les actions nécessaires pour leur constitution diligente.
La Société des Infrastructures routières du Bénin, explique le ministre de la Justice et de la Législation, Joseph Djogbénou, lors du point de presse animé à l’issue du conclave gouvernemental, vise à corriger les insuffisances dans la gestion des ponts péages et à mieux entretenir les grands axes routiers.
Selon le compte rendu du Conseil des ministres, la nouvelle société aura à charge non seulement de gérer, développer et entretenir les infrastructures routières et autoroutières, mais aussi d'améliorer leur qualité. Elle aura aussi pour vocation d’assurer l'accroissement et la sécurisation des ressources issues de l'exploitation du réseau routier à travers les péages et les services connexes. C’est une société de droit privé dont l’Etat béninois et d'autres entités publiques qui en ont la capacité, seront actionnaires.
Dans cette perspective, le réseau routier national sera désormais subdivisé en deux catégories. Le réseau routier à péage sera géré par la nouvelle société créée, à l’exception du contournement Nord de Cotonou et d’autres ouvrages de même nature qui seront construits plus tard ; et, le réseau routier sans péage et les pistes rurales seront entretenus par le Fonds routier.
La Société des Patrimoines immobiliers de l’Etat (Sopie), quant à elle, est proposée par le ministre de l’Economie et des Finances qui préconise la mise en place d’un nouveau mode de gestion des équipements. Elle sera également régie, comme la première, par les règles de droit privé mais aura pour actionnaire unique l’Etat béninois.
En effet, le mode actuel de gestion des infrastructures publiques pèche par son inefficacité et son improductivité, fait remarquer Joseph Djogbénou. Ce qui ne garantit pas la pérennité des investissements, alors que le gouvernement a entrepris la réhabilitation de la plupart des biens immobiliers de l'Etat à usage commercial, sportif, touristique, ludique tels que les stades, les musées, les hôtels, les centres de loisirs, etc.) et projette d'en construire de nouveaux.