Société
Affaire acte de naissance falsifié à Porto-Novo : tous les mis en cause libérés
Publié le vendredi 9 fevrier 2018 | Nord Sud
© Autre presse par DR
La Mairie de Porto-Novo |
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L’affaire d’établissement frauduleux d’acte de naissance qui secoue la mairie de Porto-Novo depuis quelques jours a connu son premier verdict tard dans la nuit de ce jeudi 8 février. Hormis le cerveau de l’opération encore en cavale, tous les autres mis en cause étaient hier face au procureur de la République près le Tribunal de première instance de première classe de Porto-Novo. Au terme de ce procès ayant duré toute la journée et tard dans la nuit, tous les deux présumés coupables ont recouvré leur liberté.
Le secrétaire général de la mairie de Porto-Novo, le seul prévenu gardé à vue jusque-là dans le dossier, le maire de la ville de Porto-Novo,
tous les agents du service de l’état civil, un agent de santé en service à l’hôpital de Porto-Novo, le sieur Achille, tous écoutés hier par le procureur de la République ont été relâchés au bénéfice du doute. Le secrétaire général de la mairie, Jules Nouatin dont la garde à vue a été prolongée jusqu’à ce jeudi a été le plus secoué dans cette affaire. Il a été présenté avec un agent du service de l’état-civil dont le procureur de la République a demandé l’interpellation par la police. Pendant ce temps, le cerveau de l’affaire, le sieur D. K. en service aussi à la mairie de Porto-Novo, qui a intercédé pour que l’acte de naissance frauduleux soit établi au profit du bénéficiaire, est resté introuvable pour le moment. Au finish, ils ont été tous libérés en attendant une probable ouverture du dossier au cas l’on retrouverait le vrai faussaire Pour rappel, tout serait parti du service de l’Immigration et de l’Emigration qui établit les passeports ordinaires. Un requérant de passeport détenait un acte de naissance signé du secrétaire général de la mairie de Porto-Novo, qui est en réalité faux. Le service informatique de la police de l’Immigration et de l’Emigration a relevé que la pièce était dupliquée. Un autre citoyen s’était fait établir son passeport sous le même numéro d’acte de naissance. Qu’est ce qui a pu se passer pour qu’il y ait doublon de l’acte d’état civil ? La police de l’immigration et l’émigration a saisi le commissariat central de Porto-Novo pour approfondir les enquêtes. Le requérant a été interpellé et incarcéré à la prison civile de Porto-Novo. Il aurait avoué que l’acte de naissance était falsifié. C’est ainsi que l’étau s’est resserrée autour du secrétaire général de la mairie de Porto-Novo qui a signé la pièce querellée.
Charles HONVOH
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