Au cours de sa rencontre avec la Conférence Episcopale du Bénin le mercredi 7 février 2018, le chef de l’Etat Patrice Talon a réaffirmé sa ferme détermination à poursuivre les réformes engagées. Egalement, sa volonté de préserver la paix et la cohésion sociale mais sans pour autant empiéter sur les exigences du Bénin.
Lors de cette rencontre avec la délégation de la conférence épiscopale conduite par son président Mgr Victor Agbanou ce, le chef de l’Etat sans langue de bois s’est livré à ses hôtes. On ne saurait selon lui sacrifier les acquis du Bénin au nom d’une paix temporaire. Ce qu’il faut plutôt faire c’est d’affronter courageusement les difficultés du moment car affirme-t-il « ne pas les affronter, c’est contribuer au chaos». Le chef de l’Etat tient donc à poursuivre ses réformes et ce, pour le bonheur de tous les Béninois mais également pour se racheter car «nous sommes tous coresponsables de la situation dans laquelle le pays s’est retrouvé, moi y compris », a reconnu l’homme. C’est pour ainsi dire que chaque béninois a sa part de responsabilité dans l’état dans lequel se trouve le pays. L’honnêteté intellectuelle de Patrice talon de reconnaitre sa part de responsabilité dans l’état actuel du Bénin est donc à saluer. Il compte cependant profiter de sa position actuelle pour remettre les pendules à l’heure.
Et pour bâtir un Bénin prospère où il fera bon vivre pour tous ses fils et filles, le chef de l’Etat n’entend pas rebrousser chemin en ce qui concerne les réformes. Ces dernières ont été bel et bien annoncées pendant la campagne présidentielle et sont réaffirmées à travers le Programme d’Action du Gouvernement (PAG). Faut-il le rappeler, ces réformes ont pour objectif, le développement de l’économie nationale. On en veut pour preuve les actions courageuses en cours sur la plateforme portuaire, dans le secteur de l’énergie, sur le plan des infrastructures et autres. Toutes ces actions convergent vers un envol économique définitif de notre pays. la rencontre de Patrice Talon avec la délégation de la Conférence Episcopale du Bénin lui a donc permis de réaffirmer sa volonté à poursuivre les réformes. Le Clergé, sensible à l’appel du président de la République s’est engagé à le soutenir sur cette voie.
Claudel ZONDJI