La communauté internationale célèbre, ce mardi 13 février, la septième édition de la Journée mondiale de la radio (Jmr) placée cette année sous le thème « Radio et sports ». A l’occasion, le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, adresse un message d’encouragement aux acteurs de la radio en général et ceux des radios communautaires en particulier. Elle conçoit la radio comme un outil de promotion de la démocratie et de la diversité comme force de dialogue, et ainsi un instrument pouvant « aider à combattre les stéréotypes racistes, xénophobes, de haine, de violence et de conflits inutiles ».
Ce mardi 13 février 2018, le monde entier, sous l’égide de l’Unesco, célèbre la 7e édition de la journée Mondiale de la radio.
Je voudrais saisir cette occasion pour saluer et féliciter une fois encore les professionnels des médias de mon pays, notamment ceux de radio qui sont à l’honneur aujourd’hui. Ils le méritent de ma part en fonction de leur rôle dans l’œuvre de construction de la démocratie et de l’Etat de droit dans notre pays. Mieux, ils contribuent par leurs émissions et messages à faire régner la stabilité et la concorde dans notre pays. C’est pourquoi, je voudrais me réjouir du thème retenu par l’Unesco pour célébrer la journée, à savoir « Radio et sports ».
Par ce thème, je pense que l’Unesco veut mettre en relief les valeurs du sport et inviter à les prendre en exemple pour la construction de nos nations. Comme l’a si bien dit la Directrice Générale de l’Unesco elle-même, la radio est un levier formidable pour transmettre l’enthousiasme des rencontres sportives. C’est aussi, le moyen de véhiculer les valeurs de fair-play et d’égalité dans le sport.
Je voudrais ajouter à cette lecture pertinente de la Directrice générale de l’Unesco, que la radio permet de véhiculer les valeurs de l’esprit d’équipe. Mieux, elle peut aider à combattre les stéréotypes racistes, xénophobes, de haine, de violence et de conflits inutiles. La radio est donc une chance de faire vivre la diversité, comme une force de dialogue.
La radio joue ainsi un rôle précieux dans la construction de la démocratie et de l’Etat de droit dans notre pays. J’invite les professionnels de radio à en prendre davantage conscience afin de le jouer à fond avec tout le professionnalisme et la rigueur déontologique. A cet effet, je les appelle, une fois encore, à s’approprier, entre autres, le Code de l’information et de la communication en République du Bénin, la loi organique de la Haac et le Code de déontologie de la presse béninoise.
Je m’en voudrais de ne pas saluer les professionnels des radios communautaires et associatives dont les programmes et les émissions axés sur les réalités de nos localités respectives contribuent à forger chez les populations à la base, l’esprit de citoyenneté et le réflexe de participer réellement à la démocratie à la base. Ceux-ci ont fait l’option de différer la célébration au 20 février 2018, le temps pour eux de s’organiser, au sein de leur faîtière, la Fercab, pour diffuser de façon synchronisée sur la quarantaine de radios qu’elle compte, des émissions en langues nationales et en français.
Je saisis cette occasion pour saluer toute la presse béninoise, toutes catégories confondues, saluer la Haac, les bureaux des associations faîtières qui conjuguent leurs efforts pour une bonne gestion du secteur.
Le gouvernement et son chef, M. Patrice Talon, président de la République, chef de l’Etat et chef du gouvernement, sont pleinement conscients de la place de la presse dans la construction de notre nation et sont déterminés à lui apporter toute l’attention qu’elle mérite. C’est pourquoi, toutes les énergies sont concentrées sur les mutations technologiques en cours et dont le socle est le numérique qui permettra de « passer tout au numérique ».
C’est sur ces mots que je voudrais vous souhaiter, une fois encore, bonne fête et bonne réflexion.
Vive la presse béninoise
au service de la paix et du développement
Vive la démocratie,
Je vous remercie.
Aurélie I. Adam Soulé
ZOUMAROU