La coupure d’électricité qui déshonore les dirigeants du CPA. Les différents directeurs qui ont pris part cette maison de promotion de l’artisanat doivent faire le point de leur gestion. Pas d’énergie électrique, pas d’eau les agents de ce centre, vivent actuellement la pire période de leur vie professionnelle. L’administration de ce centre se sert depuis bientôt cinq mois d’un groupe électrogène pour fonctionner. La société béninoise d’énergie électrique a fini par imposer son véto.
Tout comme elle la Soneb a elle aussi sifflé la fin de la saignée. Résultat, le compteur d’énergie électrique du centre de promotion artisanale du Bénin est mis hors tension. Des années durant, les dirigeants du centre n’ont pas songé payer les factures d’électricité et d’eau. D’accumulation en accumulation les factures sont aujourd’hui exorbitantes et font peur à un vrai gestionnaire. Faisons un petit calcul: quarante un million poussière plus sept million cent quatre-vingt-seize mille quatre-vingt-dix-sept francs et ça donne quarante-huit million cent quatre-vingt-seize mille quatre-vingt-seize francs cfa poussière. Voilà la manière dont on gère la chose d’état. Les différents directeurs qui ont été à la tête de ce centre doivent justifier leur gestion. En lisant ces chiffres l’on est tenté de se poser une seule question: est-ce des béninois qui ont géré cette maison? Non je ne crois pas. Leurs comportements frisent celui d’un étranger qui se dit je ne suis pas d’ici donc je crée le pire et puis je pars, le reste ils vont s’en occuper. Aujourd’hui les réalités sont là que l’administration est privée de l’énergie électrique et de d’eau. L’actuelle équipe installée en Octobre 2017 ne sait véritablement plus quoi faire pour juguler cette crise qui risque de durer encore et encore.
Plus rien ne se fait dans les bureaux de ce centre pourtant patrimoine de l’État béninois. Une partie des boutiques connectées au compteur principal qui dessert l’administration du centre est depuis des jours sans électricité ce qui fait grincer de dents aux occupants. Ici, «l’État doit à l’État». <>, selon certaines voix. À quoi serviraient alors les fonds générés par les boutiques du centre? L’état ne subventionnerait-il pas ce centre? Le gouvernement doit auditer la gestion des directeur et directrice qui ont géré le Cpa d’une manière ou d’une autre. En clair, les services de l’état sont mal gérés. Vivement que les responsables de cette direction fassent feu de tout bois afin de juguler la situation au grand bonheur des usagers.
Donatien AHOUANDJINOU