Le chef de l’Etat a annoncé qu’il ne démissionnerait pas, alors qu’une motion de défiance doit être votée jeudi au Parlement.
Voilà une interview. En réalité un étrange monologue face à un journaliste emprunté et écrasé par les circonstances, qui restera dans les annales de la télévision sud-africaine. Mercredi 14 février, en ce jour de la Saint-Valentin, Jacob Zuma, qui devrait être, d’ici quelques heures, démis de ses fonctions par une motion de défiance initiée par l’opposition mais soutenue – du jamais-vu – par son propre parti, a décidé de menacer son pays en direct sur la chaîne publique SABC.
Le chef de l’Etat devait faire une déclaration le matin, dans un cadre nettement plus formel, à la présidence, afin de réagir à l’annonce, la veille, de son « rappel » par le Congrès national africain (ANC), qui équivaut à une demande polie de quitter ses fonctions. Mais, à l’heure dite, pas de Jacob Zuma ni de déclaration.
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