La route Comé-Lokossa-Dogbo (Colodo) avance désormais à un rythme soutenu. Du moins, c’est le cas à Lokossa, chef-lieu du département du Mono où la main-d’œuvre est actuellement concentrée. L’exécution des travaux s’intensifie notamment au niveau du grand carrefour giratoire non loin de la mairie. La double voie traversant la ville se recouvre aussi de bitume par endroits, au grand bonheur des populations. Mais cette joie est parfois mitigée par des désagréments subis.
Au quartier Glo-Guinkonmè, par exemple, la distribution de l’eau potable se rationalise, depuis quelques jours, chez les riverains de la voie. Plusieurs autres maisons, situées au cœur de la ville, vivent la même misère. Des robinets ne coulent plus l’eau potable que le matin pendant quelques minutes, puis plus rien jusqu’au soir.
Aussi l’accès aux domiciles situés en bordure de la route est-il devenu difficile, de même que la sortie de plusieurs ruelles. Pas facile non plus de se frayer un chemin sur l’axe Lokossa-Dogbo. L’espace de circulation est partagé entre les ouvriers, les engins et les véhicules des usagers.
Plus criants, sont les cas d’accidents qui s’enregistrent déjà sur la route. Ils seraient dus, pour la plupart, aux caniveaux d’assainissement non encore fermés. Spécifiquement à Sè, arrondissement de Houéyogbé, la dépression en rajoute à la phobie des ouvrages d’assainissement. Plusieurs véhicules ont déjà terminé leur course dans des caniveaux de Colodo.
Rappelons que les travaux étaient suffisamment avancés dans les autres villes telles que Comé, Houéyogbé et Dogbo.
Désiré C. VIGAN
A/R Mono-Couffo