La levée de l'immunité de trois députés et la demande d'accord du Parlement pour poursuivre trois anciens ministres de l'ancien président Boni Yayi fait grand bruit au Bénin. L'opposition crie à la chasse aux sorcières, ce dont se défend le pouvoir.
Les ministres et les députés visés restent discrets mais actifs. Leurs conseils juridiques et leur famille politique préparent les éléments de réponse et de défense.
L'affaire glisse déjà sur le terrain politique au Bénin. Les anciens ministres et députés visés appartiennent au camp de l'ancien président Thomas Boni Yayi dont le parti, les Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) a tenu son congrès, il y a dix jours.
« Coïncidence troublante », « persécution », dénoncent les opposants. Rien de tout cela, répond ministre de la Justice, Joseph Djogbenou. « Est-ce qu'il est possible d'imaginer que ces faits n'ont jamais existé ? demande-t-il. Cette manière de considérer la paix sociale comme une totale absolution, il faut que nous puissions y mettre fin ».
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