J’ai vu Joseph Djogbénou et plusieurs ministres dans des fauteuils bourrés à Bénin Royal Hôtel, en train de convaincre les femmes aisées, les hommes aisés sur les réalisations et les perspectives d’avenir. Sur les prouesses du gouvernement. J’ai ri à gorge déployé. Ceux qui disent à longueur de journée que les actions parleront pour eux, aujourd’hui courent, désespérément. Et pour corriger la communication du gouvernement de Patrice Talon, pour corriger la communication de la rupture en souffrance c’est avec Joseph Djogbénou cela se fait-il efficacement?
Qui a pu conseiller une telle thérapie?
Il faut changer de fusil d’épaule c’est vrai. Il faut changer de méthode. Ce n’est pas faux. Il faut changer de mode de communication. C’est absolument vrai et rentable. Rentable et efficace.
Seulement, ceux qui doivent prendre les premiers rôles ce ne sont pas ceux qui ont déjà été vomis par le peuple à tort ou à raison. Ce ne sont pas les visages connus et les ministres impopulaires. Il faut de nouvelles têtes. Les jeunes qui comptent, les jeunes qui tiennent mordicus à créer la révolution.
Mieux, ce n’est ni une affaire de Cotonou de Calavi et de Porto-Novo uniquement.
Cela s’impose aujourd’hui que toutes les réalisations et les prouesses du gouvernement pour que cela se sache et ait un impact, il faut expliquer les faits en Nagot, en Yorouba, en Goun, en Mina, en français, Et surtout en Fon.
La rencontre de Bénin Royal Hôtel, c’est de l’eau versée sur le dos du canard. Les riches ne décident à la place des pauvres.
Il est impensable que Patrice Talon et ses amis, ne se rappellent pas, que le pouvoir ne s’obtient pas avec complaisance.
La communication de la rupture et du Bénin révélé, doivent se faire assez à la radio, dans les villages, les villes, et les campagnes.
Le peu qui est en train d’être fait doit être connu par le grand nombre. Il faut le répertorier, en faire œuvre utile.
Laissons tomber mes chers.
Après le déjeuner on ira déposer le germe loyalement,
Pacifiquement,
Dine ABDOU