Les prévenus dans le dossier de flagrant délit de vente de faux médicament qui secoue le secteur pharmaceutique au Bénin ont été écoutés hier au Tribunal de première instance de Cotonou. Au terme de l’audience, les sept mis en cause sont maintenus en détention pour une autre comparution prévue pour le 06 mars prochain.
L’audience des sept grossistes qui s’approvisionnent auprès de la société New CESAMEX du député Atao Hinnouha a effectivement démarrée hier au Tpi de Cotonou. Appréhendé mardi, ils ont comparu pour profession illégale de pharmacie a été renvoyée au 06 mars 2018. Il s’agit entre autre du Dg CAME, des responsables de UBPHAR, UBIPHARM, PROMO PHARMA et GAPOB et de deux collaborateurs du principale concerné Atao Hinnouho.
La population s’est massivement déplacée pour assister à cette audience dont les débats ont été vifs de part et d’autres. Ainsi, l’avocat conseil des mis en cause, Maitre Ahounou, a naturellement sollicité une mise en liberté provisoire qui serait assortie de caution et de conditions pour ses clients. Alors que, le représentant du ministère public, le procureur Gilles Togbonou soutient la thèse contraire. Ce dernier demande le renvoie de l’audience au 06 mars pour pouvoir délibérer sur le cas des mis en causes. A l’en croire, il y aurait une connexion avec une affaire à juger le 06 mars qui implique un Indien.
Ainsi, n’ayant pas tous les éléments d’appréciation, le juge a, à la fin des débats prononcé un jugement avant dire de droit, et renvoyé l’audience au 06 mars 2018. Ces grosses cylindrées donc du milieu pharmaceutique de notre pays sont écrouées et devront rester derrière les barreaux jusqu’à leur prochaine comparution. Affaire à suivre…
Sandric DIKPE