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Affaire faux médicaments : Tous les grossistes répartiteurs interpellés,… en prison
Publié le jeudi 22 fevrier 2018  |  Matin libre
Santé
© Autre presse par DR
Santé : D’importantes quantités de faux médicaments saisies à Dantokpa
D’importantes quantités de produits pharmaceutiques ont été saisies ce vendredi 24 février au marché Adjégounlé de Dantokpa.




(Le juge renvoie le dossier au 06 mars prochain)
Les responsables de sociétés suspectés de s’approvisionner chez le député Atao Mohamed Hinnouho dans l’affaire «Faux médicaments» attendront encore quelques jours avant d’être fixés sur le sort. Présentés au Tribunal de première instance (Tpi) de Cotonou hier, ils sont maintenus dans les liens de la détention. Le juge a décidé de renvoyer le dossier au 06 mars 2018.

Face au juge hier mercredi, les présumés complices du député Atao Hinnouho n’ont pu obtenir grand-chose au cours de leur première comparution. Alors que les avocats ont réclamé la mise liberté sous caution de leurs clients, le Procureur de la République, Gilbert Togbonon a défendu leur maintien en détention. Pour les avocats, la responsabilité des mis en cause ne saurait être établie en droit béninois. Mais le ministère public qui soutenait la thèse contraire, a souligné la nécessité de retourner en prison les patrons de l’Ubphar, de l’Ubipharm, de la Promo-Pharma, du Gapob, de la Came ainsi que deux collaborateurs du député Atao Hinnouho. Selon lui, les mis en cause à qui on reproche de vendre des médicaments falsifiés, doivent comparaître à nouveau le 06 mars prochain en même temps qu’un expatrié poursuivi dans la même affaire de « faux médicaments ». Le procès d’un Indien suspecté d’alimenter le réseau de médicaments falsifiés au Bénin devrait s’ouvrir le 06 mars. A en croire le Procureur de la République, on ne saurait conduire distinctement les deux procédures judiciaires. Les débats étaient houleux. Chaque camp voulait faire passer sa position. Mais le juge a donné suite à la demande du ministère public. Seul le Directeur de la pharmacie a été mis en liberté provisoire. Il faut noter qu’hier, le Maire de Comè, M. Essou qui a passé service à l’actuel Directeur de la Came a fait un malaise. Présent au tribunal, il a en effet perdu connaissance et a été conduit à l’hôpital.

Mike MAHOUNA
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