Dans la nouvelle lutte contre l’impunité engagée par Patrice Talon et la justice, il y a affaire dans affaire.
Ce n’est ni Le Cncb, ni les nombreux lampistes interpellés et relâchés depuis quelques jours qui intéressent le régime de la rupture.
Il y a des interpellations clés, et des levées d’immunité délicates. Ce sont des enjeux pour le gouvernement. Ce sont des enjeux qui engagent l’avenir et la survie politique de la rupture.
Ces enjeux se résument même en quelques noms: Komi Koutché, Sébastien Ajavon, Valentin Djénontin.
Un piège est dressé devant le premier.
Si l’on questionne l’opinion et les circuits officiels de la justice, on trouvera comme dossiers à l’ordre du jour l’affaire de plusieurs centaines de millions égarés que lui-même a révélé à la justice en son temps par une plainte.
Leurre!
C’est la face visible de l’iceberg.
C’est un somnifère.
La stratégie consiste simplement à focaliser l’attention, l’énergie, l’intelligence, les moyens de défense sur ce seul dossier, afin de laisser le présumé coupable et sa machine se fourvoyer, se lasser, avant de sortir le grand jeu.
Le grand jeu c’est Fnm, affaire Sonapra, une affaire d’un milliard perçu et dispatché entre sept personnes.
Tout le monde connait ça, mais beaucoup ne savent pas que c’est fin prêt et gardé au secret. Les mauvaises langues assurent que cela est caché au palais de la république. Espérons que c’est une fausse rumeur, car ce n’est pas une bonne chose pour l’Etat de droit.
Il en est ainsi pour chacun des grosses prises. On leur miroite un seul, simple et banal dossier.
Qui s’y méprend se fracassera la tête
Koutché est l’un des déterminants majeurs pour les prochaines législatives. Qu’on veuille ou pas. Pour les municipales, communales et locales.
Pour la présidentielle aussi.
Il vaut mieux pour les intéressés qu’ils sachent ce qui les attend au lieu que leurs partisans s’esquintent inutilement sur la toile.
Ce qui se trame n’est pas une affaire de Facebook
Dine ABDOU