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Abdon Déguénon, président de la Fédération béninoise de natation (Fébéna) |
Réélu pour un troisième mandat à la tête de la Fédération béninoise de natation (Fébéna), Abdon Déguénon a livré ses impressions au micro de Matin Libre dans une interview qu’il nous a accordée. Il a par ailleurs levé un coin de voile sur la particularité de son troisième mandat. Lisez-plutôt !!!
Président réélu, un troisième mandat de suite, impression…
Il faut dire que j’ai déjà passé huit ans à la tête de cette Fédération et c’est le troisième mandat. C’est vrai que je me sentais un peu épuisé mais le travail qui a été fait, a été apprécié aujourd’hui par beaucoup de délégués qui ont estimé qu’il fallait que je continue. Je me suis rendu disponible pour servir la Fédération pour un nouveau mandat de quatre ans. C’est vrai que ça n’a pas été facile. J’ai eu à faire à un concurrent de taille. Il était là, la dernière fois et il n’a pas pu faire la concurrence. Et cette année, il est encore là. Ça s’est bien passé. Aujourd’hui, c’est la natation qui sort grandie de cette élection. J’ai l’impression que les choses vont se passer très bien dans l’avenir. Puisque, le président Zinsou (son challenger à l’élection, ndlr) et moi, on s’est entretenu et on s’est entendu à ce que le vainqueur puisse tendre la main à l’autre et vice-versa. Donc, la natation a de beaux jours devant elle.
Quelle sera la particularité de votre troisième mandat ?
La particularité sera la fonction des atouts que nous avons désormais. L’atout de la cohésion de la famille, l’atout de la disponibilité du ministère des sports à accompagner la natation et enfin, la disponibilité de beaucoup de parents et nageurs. Donc, nous aurons d’abord à ratisser large, en ce qui concerne la sélection des nageurs. Nous allons travailler avec les communes. Nous allons susciter la construction des piscines municipales. Et nous essayerons de notre mieux de prendre en compte les talents qui ont été détectés à l’occasion des séances qui ont eu lieu l’année dernière. Mieux encore, nous aurons à travailler à l’international, et à positionner davantage nos cadres. C’est un volet très important. Je souhaite que le gouvernement m’accompagne pour que dans ce pays, je puisse organiser au moins un tournoi de la zone 2. Nous étions au Nigéria la dernière fois. Les infrastructures qui y sont ne sont pas meilleures aux nôtres ici. Si nous-nous y mettons, nous pouvons faire quelque chose. Je parlerai avec le ministre des sports. Lequel s’est toujours manifesté à nous accompagner dans nos projets.
Propos recueillis par : Abdul Fataï SANNI
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