Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Marie-Odile
Attanasso, a procédé, ce lundi 26 février à l’Infosec, à l’ouverture de la revue annuelle du plan de travail annuel 2017 dudit ministère. Ce rendez-vous d’évaluation des réalisations en 2017 vise à apprécier le niveau d’exécution des lettres de mission confiées aux cadres.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique évalue ses performances. La revue du plan de travail annuel dont les travaux sont ouverts hier à l’Infosec de Cotonou permet d’apprécier les résultats enregistrés au titre de l’année 2017 par le ministère. Il ressort qu’en dépit des avancées notées, des défis restent encore à relever.
Selon le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Marie-Odile Attanasso, en dehors des contraintes de réduction budgétaire, les douze mois de réalisation ont abouti à des performances en régression. « En 2017, le taux d’exécution physique atteint est de 86,17 % contre 92 % en 2016. Quant au taux d’exécution financière, il est de 86,11 % base engagement et de 82,20% base ordonnancement contre respectivement 96,22 % et 94,30 % en 2016 », illustre-t-elle.
Ces données exigent davantage d’efforts. « Ces résultats nous interpellent et nous demandent un sursaut patriotique. Pour cela, au-delà des infrastructures réalisées et équipées dans les universités en 2017, nous devons retenir le démarrage des études architecturales et techniques pour la réalisation d’autres infrastructures au profit des universités nationales du Bénin et des futures agences», indique-t-elle.
Au nombre des réformes en cours, elle insiste, entre autres, sur l’organisation des examens nationaux de licence et le renforcement des mesures d’assainissement des établissements privés d’enseignement supérieur; la prise du décret régissant les bourses et aides universitaires pour être en conformité avec le système Lmd et la mensualisation des allocations universitaires afin d’améliorer les conditions d’étude des apprenants; l’identification des réformes à mener dans le secteur public.
Au-delà des challenges à réaliser au profit du ministère, sa première responsable souligne la pertinence des revues du plan de travail annuel. « Les revues sont instituées par la réforme budgétaire et permettent d’apprécier, non seulement les résultats obtenus par rapport aux objectifs fixés dans le projet annuel de performance (Pap), mais surtout de rendre compte de l’utilisation faites des ressources. Elles permettent d’améliorer la performance de notre organisation », développe-t-elle.
La revue du Pta répond également à une logique de compte rendu et d’obligation de résultats dans la gestion du ministère. Elle est marquée par plusieurs étapes. « L’un des actes concrets par lequel la reddition de compte s’est annoncée est la remise de lettre de mission à chaque gestionnaire de crédit le 6 février 2017 », explique-t-elle. Le même souci de reddition de compte s’est également traduit par la tenue régulière des revues trimestrielles des activités du Pta tout au long de l’année qui vient de s’achever, se réjouit-elle. Dans la même démarche, annonce-t-elle, de nouvelles lettres de mission seront remises aux gestionnaires de crédit le 5 mars prochain pour l’exercice 2018.
L’atelier consacrant la revue annuelle du Pta 2017 dure trois jours. Les cadres du ministère vont procéder demain mercredi à la dissémination du Plan de travail annuel gestion 2018 dudit ministère.