Les députés du Bloc de la majorité parlementaire (BMP) ont signé leur rentrée politique cet après-midi à Azalai hôtel de Cotonou. Face à la presse parlementaire, ils ont levé un coin de voile sur plusieurs sujets qui défraient actuellement la chronique. Pour assurer cet exercice, les honorables Gérard Gbenonchi et Gilbert Bagana ont été désignés par leurs collègues pour dissiper les inquiétudes de la non désignation des représentants du Parlement au sein du COS/LEPI. Des inquiétudes également liées au fait que la non actualisation de cette Liste électorale aurait des impacts sur les législatives de 2019. Des deux interventions, il convient de retenir que d’abord la non désignation au COS/LEPI pour le compte des six derniers mois de l’année 2017 s’explique par le fait de l’éclatement des groupes parlementaires qui ont subi des dissensions en cascade aux lendemains du rejet du projet de loi portant révision de la constitution. Ainsi à l’époque, il fallait désigner en tenant compte de la configuration politique du Parlement. Comme raison, il y a les soucis de faire des économies au contribuable car ce qu’il convient, c’est d’actualiser la LEPI , six mois avant les élections. Ce qui n’est pas le cas de la période du 1er juillet 2017 au 31décembre 2017. Avec toutes les COS/LEPI, le Benin traîne des impayés et cela ne sert à rien d’en ajouter à la peine des prestataires si l’utilisation de la liste électorale n’est pas éminente, a fait savpit le député Gérard Gbenonchi. Pour ce qui est du ressort réservé à la décision de la Cour constitutionnelle intimant l’ordre aux députés de conformer à la loi, le député Gérard Gbenonchi rassure. Pour lui, le président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji est rigoureux vis-à-vis du respect des règles et de la constitution. La décision est tombée à un moment où du point de vue des exigences du règlement intérieur du Parlement et de la pratique parlementaire, le Parlement ne pouvait faire autrement. Cependant, a-t-il fait savoir, le dossier a été affecté à la commission des lois et au besoin il sera vidé en session extraordinaire. Pour finir, il a rassuré que le COS/LEPI travaillera du 1er juillet 2018 au 31 décembre 2018 pour les législatives de 2019.