Le Patron de la Direction de l’Emigration et de l’immigration (Dei) a réagi à l’article publié hier mardi 27 février 2018 par votre journal sur la création d’un visa spécial touriste . Le Contrôleur général de Police, César Agbossaga a joint au téléphone la rédaction de «Matin Libre» dans la journée pour faire des mises au point. A l’entendre, le Bénin disposait déjà d’un visa touriste. Un visa établi pour un mois qui coûtait 32 598 F Cfa. Ce qui n'arrangeait pas trop le pays, car selon l'Officier de Police, les touristes préféraient de meilleures offres dans la sous-région notamment au Togo où le visa spécial de 6 jours est disponible à 10 000 F Cfa. « Quand les touristes viennent, c’est pour aller dans la Pendjari et à Ganvié. Et ils ont trouvé que le visa est cher au Bénin. Nous avons donc institué la même chose que le Togo et nous avons ajouté deux jours. Et je ne vois pas le mal…», a-t-il expliqué. Le Contrôleur général Agbossaga montrera que c’est la Dei qui continuera de délivrer le visa spécial. Quant à l’identité de la société devant s’impliquer dans son établissement avec perception de 25%, il a soutenu que ce doit être l’Agence de développement touristique, une structure sous la tutelle du ministère du Tourisme.
Une réponse qui laisse encore des zones d’ombre puisqu’une société prestataire ne saurait être confondue à une Agence de développement touristique qui reste par ailleurs une structure publique. Le Directeur de l'Immigration n’est pas non plus allé dans les détails des avantages économiques évidents liés au nouveau choix réalisé par le gouvernement. Certainement ce volet ne relevant pas de ses compétences.
M.M