Le mardi 27 février, un mouvement de grève de 72 heures a été déclenché par les étudiants de l’université de Parakou. Ils réclament le paiement de leurs allocations, des frais de mémoire et de stage.
Dans la matinée du mardi, les étudiants ont fermé les principales entrées de l’université de Parakou. Cette action vise à empêcher l’accès à tous les usagers à l’université. Ils manifestent ainsi leur mécontentement, face au nouveau décret adopté par le gouvernement de Patrice Talon et le non-paiement à temps, de leurs allocations universitaires, des frais de stage et de mémoire impayés. Ces étudiants exigent les mêmes conditions octroyées à ceux de l’Université d’ Abomey- Calavi.
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En effet, lors de l’émission « 90 minutes pour convaincre » de la radio nationale, en octobre 2017, la ministre de l’enseignement supérieur Marie-Odile Attanasso, a expliqué les nouvelles conditions d’attribution d’allocations aux étudiants des universités publiques. Les étudiants de l’université de Parakou, par la voix de leur Président, ont expliqué que ce nouveau décret ne permet pas aux étudiants d’étudier dans de meilleures conditions, mais leur complique plutôt la vie. Il a pas la suite fais une mise en garde : « tant que nous n’aurons pas obtenu satisfaction, il n’y aura pas cours ».
Notons que cette situation dure depuis plusieurs mois. Malgré les nombreuses démarches effectuées par les responsables d’association d’étudiants, aucune solution adéquate n’a encore été trouvée par les autorités.