Le seul argument qu’ils ont, vient de tomber. Les adeptes de l’impunité voient sauter comme un fusible l’arme qu’ils brandissent à tour de bras. La ritournelle de Justice deux poids deux mesures est définitivement une vieille chanson depuis. Antoine Dayori (grand soutien du Nouveau départ) séjourne désormais en prison.
Quand la justice appelle, on se présente. Antoine Dayori a donné l’exemple en se rendant disponible à toutes les sollicitations des hommes en toge. L’homme qu’on peut appeler légaliste s’est conformé aux sollicitations de la Brigade économique et financière et du Procureur de la République. Laissé en liberté après la première audition, il a été présenté une seconde fois au Procureur de la République. Le représentant du Ministère public a estimé, au regard des éléments dont il détient, de le mettre sous mandat de dépôt après la seconde audition. En réalité, la décision du Ministère public de le mettre sous mandat de dépôt est inspirée par le souci de permettre l’approfondissement des recherches en vue de faire toute la lumière sur le dossier en question. Il ne s’agit nullement d’une façon de jeter en pâture des gens qu’on n’aime pas, ni un acharnement contre une classe politique. L’exercice relève des prérogatives de la justice et elle est la seule à définir avec précision le moment adéquat au regard des éléments dont elle dispose. Lorsqu’on est sollicité, le seul geste responsable et républicain, c’est de se présenter. Il s’est gardé aussi de fuir.