C’est un sujet qui sera au centre de la visite de Patrice Talon à Paris, le 6 mars prochain : la restitution des biens culturels à l’Afrique. Et pour cause : le Bénin a toujours été en pointe sur ce sujet. Emmanuel Macron avait promis en novembre dernier à Ouagadougou des restitutions temporaires et définitives. Du côté de l’Elysée, on travaille à la mise en œuvre de cet engagement présidentiel avec la nomination prochaine d’un binôme pour réfléchir à la question.
L’entourage du président français l’assure : les restitutions temporaires devraient rapidement débuter. Des musées africains pourraient accueillir des pièces notamment du Quai Branly, d’ici six mois à un an. Une première étape simple et qui semble faire consensus.
L’autre promesse formulée par Emmanuel Macron à Ouagadougou, la restitution définitive des œuvres à l’Afrique, s’avère en revanche beaucoup plus complexe à mettre en œuvre. Dans l’entourage du chef de l’Etat, on a parfaitement conscience des enjeux à la fois émotionnels, politiques et patrimoniaux que cela soulève.
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