Dans le cadre des manifestations de la neuvième édition du festival du Nouvel an chinois au Bénin, le Centre culturel chinois de Cotonou a organisé, vendredi 2 mars dernier, le "Marché du Nouvel an". L’art culinaire, les jeux et la peinture de l’Empire du milieu étaient à l’honneur.
La communauté chinoise au Bénin a organisé, vendredi dernier, son "Marché du Nouvel an" dans le cadre des manifestations commémorant la neuvième édition du festival du Nouvel an chinois. Danses, jeux, peinture, présentation de mets, etc., étaient les aspects de la culture de ce peuple qui ont été présentés au public béninois.
C’est dans l’enceinte du Centre culturel chinois de Cotonou, illuminé et décoré, que les acteurs culturels béninois, les membres du corps diplomatique accrédité au Bénin, les ressortissants chinois et le public béninois venus en grand nombre, ont été plongés, vendredi dernier, dans deux fêtes traditionnelles chinoises à travers plusieurs manifestations culturelles et divers jeux. Il s’agit du marché du Nouvel an chinois et de la Fête des lanternes.
Les étudiants de l'Institut Confucius de l'Université d'Abomey-Calavi, et la troupe des arts martiaux du Centre culturel chinois ont, en ouverture, égayé le public des danses classiques et de dragon de tradition chinoise.
La chargée d'affaires à l'ambassade de Chine au Bénin, signale que « Ce soir est non seulement la foire du Nouvel an mais aussi le quinzième jour du premier mois du calendrier lunaire appelé en Chine la fête des lanternes ».
Les manifestations de cette année au Bénin coïncident avec la fête des lanternes et la foire du Nouvel an (Miao Hui en mandarin, littéralement, c’est un rassemblement autour du temple. Li Beifen raconte que traditionnellement, pendant les vacances du Nouvel an, les Chinois se rendent au temple et offrent des sacrifices aux dieux. Elle estime que c’est « une bonne occasion de sortir et de s’amuser avec des amis ». C’est ainsi que « les enfants baignent dans la joie avec les devinettes, les jeux divers et bien sûr les casse-croûtes et amuse-bouche ».
À cette occasion, des divertissements et des marchés sont organisés à l’extérieur du temple. La chargée d'affaires indique alors que dans la tradition et la culture chinoises, les activités religieuses et commerciales sont parfaitement combinées. « La jouissance matérielle et la vie spirituelle sont invisiblement fusionnées », a-t-elle souligné ajoutant que la fête des lanternes est assimilable à la Saint-Valentin, devenue tout simplement une occasion pour la promotion commerciale. Selon elle, avec l’avènement de l’internet, la foire du Nouvel an est organisée virtuellement. En revanche, elle soutient qu’il manque quelque chose : « la saveur de l’amitié et d’être ensemble ».
Richard Sogan, secrétaire général du ministère de la Culture, du Tourisme et des Sports, estime que ces fêtes traditionnelles chinoises à Cotonou sont un moment de rencontres entre deux peuples : chinois et béninois, et qui offrent l’occasion de mieux connaître la riche culture chinoise.
Ensemble avec la chargée d'affaires à l'ambassade de Chine au Bénin, Richard Sogan a coupé le ruban symbolique pour ouvrir les portes du Marché du Nouvel an. Après quoi, le public a été plongé dans la joie, avec les jeux athlétiques, les devinettes et la dégustation des mets chinois.