Le Secrétaire exécutif de l'organisation du Corridor Abidjan-Lagos (Ocal), Idrissa Koné a présenté, mardi, à Cotonou la nouvelle vision de son organisation axée désormais autour de nouveaux enjeux, a constaté APA sur place dans la capitale béninoise.
Selon M. Koné qui s’exprimait face à la presse, cette nouvelle vision est de faire du corridor Abidjan-Lagos, « un corridor de développement impulsé par une population en bonne santé, jouissant de tous ses droits et circulant librement en toute sécurité avec ses biens ».
Poursuivant, il a rappelé que la vocation initiale de l’organisation était de faire de l'axe Abidjan-Lagos, un corridor sans nouvelle infection, sans discrimination, sans décès liés au Vih/Sida et sans entrave à la libre circulation des personnes et des biens.
Mais en 2017, a fait remarquer Idrissa Koné, à la suite des nombreux résultats obtenus dans cette mission, l’organisation a mis à jour sa vision pour répondre, en plus des questions sanitaires à d'autres défis le long du Corridor.
C’est ainsi que dans sa nouvelle dynamique, l'organisation du Corridor Abidjan-Lagos (Ocal) entend adopter une approche régionale et holistique d’un corridor de développement avec en toile de fond la facilitation du commerce, du transport, de la sécurité routière, de la santé et de l’environnement.
Pour y arriver, l’organisation s’est dotée de programmes phares dont la santé et les droits humains, la facilitation du commerce et du transport, et la sécurité routière.
L’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos (Ocal) a été créée en 2002 par une déclaration commune des Chefs d’Etat des cinq pays membres dont la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigéria.
Le siège de l’organisation est abrité par le Bénin, le Comité directeur est présidé par le Nigeria et le Secrétariat exécutif revient à la Côte d’Ivoire.
Environ 27 millions de voyageurs dont 140 000 routiers empruntent chaque année ce corridor jalonné de ports, de grands marchés régionaux et de lieux de transit de marchandises. Il concentre 65% des activités économiques de la région.
UB/ls/APA