Les grossistes répartiteurs mis en cause dans l’affaire des faux médicaments ont comparu hier, mardi 6 mars 2018, au Tribunal de première instance de Cotonou. Au terme de l’audience, le ministère public a requis contre eux, 50 millions de CFA chacun et une peine d'emprisonnement de 5 ans ferme. Leur comparution est liée à la vente présumée de produits falsifiés ou toxiques aux pharmacies. Des produits venant de New Cesamex, un laboratoire indien et stockés illégalement et dans de mauvaises conditions chez le député Mohammed Atao, en fuite depuis l’éclatement de l’affaire. Ces grossistes répartiteurs notamment, Gapob, Ubipharm, Came, Ub Phar, Promo Pharma sont ainsi accusés d’avoir violé les dispositions de l’ordonnance 75-7 du 27 janvier 1975 portant régime des médicaments au Bénin et celles de l’ordonnance 73-68 du 27 septembre 1973 portant définition des conditions d’importation de produits pharmaceutiques et objets de pansement au Dahomey et du décret 2450 du 11 septembre 2000 portant fixation des conditions d’exercice en clientèle privée des professions médicales et paramédicales et relative à l’ouverture des sociétés de grossistes répartiteurs en République du Bénin. Le juge Rodolphe Azo a rejeté leur demande de liberté provisoire et reporté l'audience au 13 Mars.
Th. A.