Ce jour, jeudi 28 février, il y a exactement 23 ans que prenait fin à l’hôtel PLM Alédjo, la Conférence des Forces vives de la Nation. Le ministre chargé des Relations avec les Institutions, Safiatou Bassabi Issifou, à l’occasion de la commémoration de cette journée dénommée « Journée du consensus national », a délivré un message, hier mercredi 27 février.
La Conférence des Forces vives de la Nation restera pour le Bénin, le référentiel de l’avènement de la démocratie, de toutes les normes de l’Etat de droit, de toutes les valeurs de liberté et de dignité consacrées par la Constitution du 11 décembre 1990. Il est aujourd’hui indéniable, comme le ministre chargé des Relations avec les Institutions, Safiatou Bassabi, l’a indiqué dans son message, qu’elle a façonné durablement l’histoire du Bénin. « Cet événement mérite donc tout notre respect tout comme, tous les héros, célèbres et anonymes qui l’ont rendu possible, parfois au prix de lourds sacrifices le méritent également», a-t-elle poursuivi. C’est pour éviter que leur sacrifice ne soit pas vain, que le gouvernement, soucieux de préserver au Bénin son statut de modèle de démocratie en Afrique et d’assurer la cohésion nationale, a décidé de célébrer chaque 28 février, la Journée du consensus national.
Pour le ministre Safiatou Bassabi, cette célébration témoigne l’attachement du gouvernement et du chef de l’Etat, Boni Yayi, aux valeurs et idéaux de cette Conférence et à la consolidation des acquis démocratiques qui en sont issus. Elle a alors exprimé la nécessité pour les acteurs du présent bénéficiant du fruit des retombées de cette rencontre, à travailler pour la préservation de l’esprit du dialogue et du respect de l’autre.
Selon le ministre, la présente commémoration vise donc à rappeler à la jeunesse que pour aboutir au consensus, il faut que chacun abandonne une part de son amour propre. « Le consensus appelle donc de la part de chacun, un sacrifice, un don de soi pour l’intérêt supérieur de la nation. C’est ce que firent les délégués à cette Conférence », a insisté Safiatou Bassabi.
Les grandes valeurs et principes démocratiques qui fondent les nations modernes prônés par cette historique Conférence, ayant été pris en compte par la Constitution, le ministre a averti que la séparation des pouvoirs ne saurait en aucun cas se muer en conflit entre les différents pouvoirs. D’où la raison d’être de son ministère qui, dans sa recherche d’une plus grande cohésion et d’un dialogue plus fécond, a décidé à l’occasion de cette journée, d’organiser très prochainement un colloque sur l’avenir de ce consensus national. Il réunira divers acteurs de la vie socio-économique et politique du pays qui auront à passer au peigne fin les circonstances qui ont permis la réalisation de ce consensus national....
