Le 06 mars 2018, le député Fcbe, réfugié au Bloc de la majorité présidentielle (Bmp), Rachidi Gbadamassi a donné une conférence de presse pour dénoncer une dette entre le Franco-béninois, Lionel Zinsou et M. Mahamadou Bonkoungou, président-fondateur du groupe burkinabè Ebomaf. L’objectif de cette intrusion du parlementaire est de susciter et obtenir par des raccourcis une condamnation de son ex mentor, le Président Boni Yayi qu’il soupçonne sans avoir le courage de le dire d’être entremetteur de la dette privée. Ce faisant, le député refugié Fcbe près du BMP compromet Mahamadou Bonkoungou, dans une éventualité de procédure pour complicité de corruption et lui-même en qualité de témoin dénonciateur. Il reste à savoir si le député Rachidi Gbadamassi a fait une bonne affaire avec cette sortie médiatique tonitruante sans intérêt pour le vote et le contrôle de l’action gouvernementale, missions pour lesquelles il est payé en tant qu’élu de la 8ième circonscription électorale dont l’annonce d’un nouvel arrivant, le Président Boni Yayi est perçu chez le Président de DUR-BARKA comme un cauchemar.
XDe quoi s’agit-il ? Question aussi banale que simple pour chercher à savoir le but de la conférence de presse. Le conférencier, Monsieur le député Rachidi Gbadamassi est plus en position de commentateur de radio locale que de parlementaire. Il commente une dette privée et se pose des questions avant de demander à la justice d’instruire la dette entre particuliers en vue d’empêcher des « inculpés déjà trouvés » à se présenter à des échéances électorales imminentes. La conférence de presse a un seul but : Montrer que la dette entre Mahamadou Bonkoungou et son débiteur est de la corruption. Mieux, que les complices de la corruption, sont les membres de la coordination de campagne du débiteur supposé. Cette tactique s’aperçoit à travers les questions nombreuses laborieusement articulées par le conférencier. Le conférencier n’étant pas journaliste, il aurait pu éviter de poser des questions et d’apporter des réponses aux énigmes. C’est une inversion de rôle qui montre que le commentateur-conférencier a peur comme une antilope à la vue d’un lion.
En ouvrant le Code électoral, le député Fcbe près du Bmp poursuit, du moins, se fait le porte-parole de son nouveau système. En effet, il a insisté sur ce que : «(…) les personnes déclarées coupables sont condamnées à une peine d’amende de cinq millions (5 000 000) de Franc CFA à cinquante (50 000 000) de Franc CFA, à la déchéance et / ou à une peine d’inéligibilité d’un an (1) à cinq (5) ans ». Cela s’appelle, prononcer une sentence sans avoir instruit le procès. Comme en psychologie, la pensée enfouie, c’est bien la peine d’inéligibilité que poursuit Gbadamassi Rachidi. Là-dessus, on peut bien le comprendre. C’est l’effet secondaire du congrès Fcbe de Parakou. Comment s’en guérir ? Telle est la question. L’heure est à la tourmente. Mais…ça aussi passera !
Toutefois, la conférence de presse aura causée plus de tort à M. Mahamadou Bonkoungou du groupe Ebomaf que toute autre personne car l’article 141 de la loi la loi 2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin dispose : « La complicité des infractions prévues dans la présente loi sont punies des mêmes peines que les infractions principales ».
Worou BORO