Le corps sans vie d’une jeune dame de 24 ans a été retrouvé dans la nuit du dimanche à lundi 12 mars dans la ville d’Abomey, plus précisément sur la voie menant de Tanvè à Agbangnizoun. Cet acte serait l’œuvre de son ex-compagnon.
Crime rituel ou passionnel ? A la découverte du corps de la jeune dame appelée Inès A. résidant au quartier Agnangnan à Abomey, les parents ne se font aucune illusion. Elle a été égorgée comme un animal et vidée de son sang avant d’être jetée dans la brousse. Car, sur les lieux de la découverte macabre, aucune trace de sang n’est visible, ce qui indique tout logiquement que la victime a été tuée ailleurs et avant d'être déposée à l'endroit où la dépouille a été retrouvée.
D’après les témoignages, la victime Inès A. et son ex-compagnon Michaël A. avec qui elle a eu un enfant actuellement âgé d’un an et quelques mois, sont en difficulté depuis un moment. L’ampleur des problèmes a conduit la jeune dame à prendre ses distances vis-à-vis de son concubin Michaël. Cependant, de temps à autre, le jeune homme n’hésitait pas à mettre la pression sur Inès pour qu’ils se revoient pour mettre fin au désaccord en vue de renouer leurs liens. Il aurait encore mené cette démarche, le week-end dernier. Il aurait suivi Inès le dimanche soir à son retour de la ville pour la retrouver quelque part pour la forcer à le suivre. Et la suite sera fatale pour la jeune dame. Il appelle sa mère pour l’informer de son acte. Puis celle-ci, à son tour, appelle la famille de la victime pour annoncer la triste nouvelle.
Tout indique qu’après l’avoir égorgée, il a pris soin de recueillir son sang. Une fois le forfait accompli, il a d’abord tenté de faire croire que la mort serait intervenue suite à une dispute entre eux. Le temps pour les uns et les autres d’ameuter les voisins et les parents, Michaël a eu l’idée d’aller cacher le corps dans un buisson derrière les temples de vodoun situés non loin du Ceg Dilly. Ensuite, pour se protéger d’une éventuelle vindicte populaire, il se rend aux Forces de l’ordre.
C’était la désolation hier sur les visages au domicile de la victime. Les membres de la famille sont atterrés par ce qu’ils ont vu. Personne ne comprend cet acte de Michaël qui a pourtant eu un enfant avec Inès. Le corps de la victime a été déposé hier à la morgue.