C'est ce mardi 13 mars que la justice béninoise rend sa décision dans le procès de trafic de médicaments falsifiés. Quinze prévenus - dont les plus célèbres sont les patrons d'entreprises grossistes pharmaceutiques, qui ont comparu le 6 mars seront fixés sur leur sort judiciaire. Parmi eux un Français de Promopharma. L'audience, ouverte en flagrant délit, s'est tenue le 6 mars.
Cinq ans d'emprisonnement et 50 millions de FCFA d'amende requis contre chacun des cinq patrons des structures pharmaceutiques. Même sanction réclamée pour un ressortissant indien, collaborateur d'affaires du député Mohamed Atao Hinnouho. Tous sont poursuivis pour «exercice illégal de pharmacie», «complicité», et «abus de fonction».
Le procureur désigne le parlementaire, proche de l'opposition, comme la pièce essentielle du «système». Il est activement recherché et la justice demande la levée de son immunité.
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