Le vandalisme dont fait montre la population lors des marches de protestation inquiète les autorités préfectorales. La dernière en date est celui survenu lors de la marche organisée par le Front pour le sursaut patriotique le vendredi 9 mars dernier. Au regard de ces actes anticitoyens, le préfet du Littoral sort ses armes pour contrôler un temps soit peu la situation. C’est un arrêté portant interdiction d’exposition des pneus au bord des voies et des ruelles de Cotonou. Cette disposition empêchera l’utilisation tout azimut de ces pneus comme matériels de vandalisme sur les routes. Dans cet arrêté en date du 13 mars 2018, il est notifié qu’il « est et demeure interdite l’exposition des pneus au bord des artères et dans les ruelles de la ville de Cotonou ». Pour cela, le préfet invite les vendeurs de pneus d’occasion, les vulcanisateurs et autres acteurs à poser des plaques indicatives en remplacement des pneus pour attirer leur clientèle. Ainsi, tous les acteurs impliqués dans la vente ou la réparation des pneus devront désormais faire recours aux plaques ou panneaux d’indication de leurs boutiques et ateliers. Le préfet du Littoral demande à ce que soit observée cette directive qui participe à enrayer les cas de vandalisme dans le ville de Cotonou. L’article 3 du présent arrêté stipule que « les vendeurs de pneus d’occasion, les vulcanisateurs et autres acteurs sont invités à l’observance stricte et sans failles des présentes prescriptions ». À cet effet, il fait recours aux autorités compétentes de veiller à l’application de l’arrêté afin que force reste à la loi. « Le maire de la commune de Cotonou, le directeur départemental de la police Républicaine, le commissaire central de la ville de Cotonou, les chefs d’arrondissement, les chefs de quartier sont chargés chacun en ce qui les concerne de l’application sans faille du présent arrêté », précise l’arrêté signé par Modeste S. Toboula.
G. A.