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© Autre presse par DR
Les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) ont animé, mercredi 10 janvier 2018, une conférence de presse |
Le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) s’est prononcé le mardi dernier sur l’actualité nationale et internationale. Par la voix de son porte-parole, Nourénou Actadé, le parti Fcbe a articulé son point de presse autour de quatre sujets dont la répression de la marche du Fsp et les attaques terroristes au Burkina-Faso.
La crise sociale qui secoue le Bénin depuis quelques mois ne laisse pas insensible le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Et, pour apporter leur contribution au dégel de la situation, le parti expose quelques moyens de sortie de crise. A en croire Nourénou Atchadé, plusieurs situations latente faisaient le lit d’un mécontentement général auquel le vote de lois scélérates, fin décembre 2017, pour le retrait du droit de grève à certaines catégories professionnelles, a servi de détonateur. Il en veut pour preuve, la gestion opaque du patrimoine national et la prise de mesures particulières en faveur des entreprises du clan du Chef de l’Etat et des membres de son gouvernement qui ont exacerbé la tension qui couvait dans le cœur des travailleurs. « A la priorité du pain pour tous, il a substitué des mesures dites de « réformes » tendant à régenter toutes les institutions, à anesthésier les forces sociales, à paralyser la société civile et à soumettre les partis politiques », a-t-il dit.
La menace de radiation des grévistes ainsi que les défalcations dans le secteur éducatif ont jeté de l’huile sur le feu et endurci les positions. Toutefois, le parti Fcbe appelle les deux parties à faire prévaloir l’intérêt supérieur de la Nation en trouvant au plus vite un compromis. « Nous exhortons toutes les composantes du corps social à jouer leur partition, tout en rappelant au Chef de l’Etat que c’est lui-même qui a inscrit dans son projet de société, la nécessité de revaloriser la fonction enseignante en mettant effectivement en œuvre les statuts particuliers », a-t-il signalé. La répression de la marche du Fsp le vendredi 09 mars 2018 est, selon les Fcbe, une entorse à la liberté de manifestation. Pour cela, disent-ils, condamner le zèle du préfet Toboula et par la même occasion appellent les forces sociales et les partis politiques à demeurer vigilants pour la préservation des acquis démocratiques.
Les Fcbe bottent en touche les affabulations contre le président Boni Yayi que, le Bmp accuse d’avoir posé des mines à son successeur. « Comment se pourrait-il que l’ancien Chef de l’Etat qui travaillait à faire élire son propre dauphin et y croyait, pose des mines à un successeur qui aurait bien pu venir de son propre camp ? », s’est-il questionné. De ce fait, ils invitent le Chef de l’Etat à discipliner sa troupe contre les inacceptables médisances proférées à charge contre le président Boni Yayi qui n’aspire qu’à partager son expérience au profit de la paix. Pour finir, le parti Fcbe a présenté ces condoléances au peuple Burkinabè qui a été frappé par les attaques terroristes. Tout en condamnant ces actes barbares, le porte-parole, Nourénou Atchadé a exprimé le soutien de son parti au peuple du Faso et à toutes les forces organisées au sein du G5 Sahel, dans la lutte contre le terrorisme. « Le défi sécuritaire sur notre continent, devient un enjeu de plus en plus sensible et nous voudrions appeler l’attention des dirigeants du Bénin à s’impliquer davantage dans les questions qui touchent aux intérêts de la sous-région et de l’Afrique en général », a-t-il suggéré.
Sandric DIKPE
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