Les négociations gouvernement-syndicat bloquent, les deux parties se sont quittées sur un constat d'échec. Le point majeur de désaccord est la retenue opérée par le gouvernement sur les salaires de février pour faits de grève. Du coup, les syndicats qui ont lancé leur mot d'ordre de grève refusent de mettre fin aux débrayages.
Cascade de mouvements sociaux en début d'année. Des négociations s'ouvrent donc. Sauf que le gouvernement opère des retenues sur salaires pour fait de grève. En pleine négociation, la Confédération des syndicats des travailleurs du Bénin (CSTB) claque la porte. Kassa Mampo, son secrétaire général, est en colère : « C'est une manière de tuer la grève, de remettre en cause les libertés de grève. »
Au sujet des défalcations, voici ce que disait le président Talon, il y a quelques jours : « Les défalcations sur les salaires ne sont pas une sanction. Aller en grève est un acte de dignité. Etre digne, c'est ne pas réclamer d'être payé alors qu'on a fait grève. »
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