Commissions, missions d'observation, biométrie, vote électronique... Tous ces outils déployés sur le continent doivent conduire à améliorer la fiabilité des scrutins.
Il n’est pas si éloigné le temps de l’omniprésence des partis uniques, des scrutins arrangés et du bourrage des urnes institutionnalisé : vingt-cinq ans. N’en déplaise aux incurables pessimistes, qui s’imaginent les élections africaines vouées à la fraude pour l’éternité, la démocratie fait des progrès en Afrique. À en croire le centre de recherche Les Afriques dans le monde (Bordeaux), moins de la moitié des scrutins organisés en 2015 et 2016 peuvent être considérés comme honnêtes et équitables.
L’exemple de la Gambie est révélateur. Si Yahya Jammeh, le président sortant, a fini par contester sa défaite, qu’il avait dans un premier temps reconnue, le résultat du scrutin présidentiel n’en a pas moins stupéfié la communauté internationale, tant, depuis des lustres, toute incertitude électorale semblait bannie dans ce pays. L’alternance l’a finalement emporté sans heurt.
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