Après la mise en place de ces organismes de commissions dans les années 1990, afin de faire respecter l’équité et la transparence du vote, leur bilan est pour le moins mitigé.
La quasi-totalité des pays africains s’est dotée d’organismes de gestion des élections (OGE). Autrement dit de « commissions électorales » censément « indépendantes » ou « autonomes ». Elles n’échappent pourtant pas aux accusations de partialité. En Côte d’Ivoire, où des scrutins municipaux, régionaux et sénatoriaux doivent se tenir cette année, l’opposition exige que la composition de cet organe soit modifiée : on y dénombre actuellement huit membres de la majorité et quatre de l’opposition.
Encore traumatisé par une crise postélectorale gravissime, dont la commission fut l’un des responsables, le pays a été récemment épinglé par la Cour africaine des droits de l’homme. Le gouvernement est accusé d’avoir « violé son obligation de créer un organe électoral indépendant et impartial ».
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