Les chefs d’État africains doivent signer mercredi l’accord-cadre de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC), à l’occasion du sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA), du 17 au 21 mars à Kigali, au Rwanda. Un projet ambitieux, dont les modalités ne font pas encore totalement l’unanimité.
La nouvelle est tombée en début de soirée, ce dimanche 18 mars. Un communiqué de la présidence nigériane, annonçant l’absence du président Muhammadu Buhari au sommet extraordinaire de l’Union africaine à Kigali, au Rwanda, qui doit aboutir à la signature de l’accord sur la mise en place de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC), est venu doucher l’enthousiasme autour du projet.
« Monsieur le président ne voyagera plus vers Kigali pour cet événement parce que certains actionnaires nigérians ont fait savoir qu’ils n’ont pas été consultés », explique ainsi le texte, qui met en avant « quelques réticences quant aux conditions de ce traité ». Un retrait de dernière minute qui s’expliquerait également par un besoin de ménager les acteurs du milieu économique à moins d’un an de la présidentielle, prévue en février 2019.
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