C’est fait. La psychose est tombée. L’école maternelle et primaire rouvre enfin ses portes après des mois de grève. Les parents peuvent glousser de joie, car le spectre d’une année blanche est définitivement enterré.
Adieux beaux jours de repos inspirés par la grève. La grâce matinée octroyée aux enfants faute du bras de fer gouvernement et syndicats de l’enseignement maternel et primaire est terminée. Sans perdre le temps, apprenants et enseignants devront regagner les salles de classe, car la grève est définitivement du passé. On dira même qu’elle est finie pour de bon, et de belles perspectives s’annoncent pour une année scolaire comblée et accomplie. Alors même qu’ils ont entre les mains toute la destinée d’une école en agonie, Fabrice Hounsounou et les siens ont posé l’acte qu’il faut en mettant fin à cette paralysie qui a trop duré. Il s’agit d’un acte responsable qui ne manque pas d’être salué. Il y a de la valeur et de la grandeur dans cette démarche syndicale qui sauve l’école béninoise. L’école doit vivre et survivre de cette galère d’usure. La signature des syndicats de l’enseignement maternel et primaire fera date. L’avenir des enfants d’abord, c’est le message fort des syndicats de l’enseignement primaire et maternel.
Abdourhamane Touré
Motion de suspension de grève
Depuis le 23 janvier 2018, les enseignants de la maternelle et du primaire, réunis au sein de l’Intersyndicale de la maternelle et du primaire (Imp), ont déclenché un mouvement de grève dont la plateforme revendicative se présente comme suit :
1- la prise et la jouissance des arrêtés d’application des avantages à incidences financières contenus dans le décret 2015-593 du 21 novembre 2015 portant Statuts particuliers des corps des personnels enseignants de l’enseignement du premier degré;
2- la finalisation de la situation de reversement des enseignants communautaires détenteurs du Bac ou du Bepc, des éducateurs/ éducatrices et occasionnels sans contrat et ceux ayant de contrat ;
3- Le règlement définitif de la question de la coordination entre la Cnss et le Fnrb ;
4- La relecture du décret 2015-373 du 24 juin 2015 portant régime juridique d’emploi des Agents contractuels de l’Etat.