L’autorité nationale de lutte contre la corruption pose les jalons pour plus d’efficacité dans la répression des faits de corruption et autres infractions connexes. A cet effet, un atelier a été organisé hier à l’Infosec –Cotonou à l’endroit des cadres du ministère de la justice, des procureurs et leurs substituts ainsi que le personnel administratif de cette institution. « Contribution des parquets à la lutte contre la corruption et autres infractions connexes au Bénin », tel est le thème central autour duquel les réflexions ont été menées. Pour Ghislaine Bocovo, présidente de la commission chargée des enquêtes de l’Anlc, c’est dans le but d’impulser une nouvelle dynamique à la lutte contre la corruption que cet atelier a été initié. « La collaboration des magistrats est d’une grande utilité pour l’atteinte des objectifs dans le cadre de la lutte effrénée de l’Anlc contre la corruption », a-t-elle laissé entendre. A l’occasion, plusieurs communications ont été animées dont celle ayant pour thème, « L’Anlc et le parquet : quel partenariat dans la lutte contre la corruption ». Pour le président de l’autorité nationale de lutte contre la corruption Jean Baptiste Elias, il s’agit d’instaurer des passerelles de collaboration entre l’Anlc et les magistrats du parquet pour plus d’efficacité dans la répression des faits de corruption et autres infections connexes. « Il s’agit de travailler pour avoir une vision commune et harmonisée de la politique de lutte contre la corruption et de définir des stratégies à mettre en œuvre pour une lutte efficace », a-t-il affirmé.
Faut-il le souligner, a l’issue des travaux la mise en œuvre des résultats serait en parfaite synergie avec les responsable du ministère en charge de la justice.
Mickaël VOGBE (coll.)