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Conférence de presse du Front des Organisations Nationales de Lutte contre la Corruption (Fonac. Cotonou 26 fevrier 2016. Le president du Front des Organisations nationales de Lutte contre la Corruption (Fonac ) Jean-Baptiste Elias fustige le comportement des politiciens. |
“La mission qui est consacrée à l’Anlc à travers la loi n° 2011-20 du 12 octobre 2011, portant lutte contre la corruption, permet la collaboration entre l’Anlc et la justice qui est appelée à recevoir les dénonciations des faits de corruption. C’est pour donc poser les jalons de collaboration que l’atelier a réuni les procureurs généraux près des cours d’appels, leurs substituts et les procureurs de la république près des tribunaux. Ainsi, une bonne collaboration et une parfaite ambiance de travail naîtra entre l’Anlc et les magistrats pour avoir une vision commune et harmonisée de la politique de lutte contre la corruption pour que l’opinion publique n’ait pas l’impression que la justice va à son rythme et que l’Anlc a son propre tempo. Il s’agit aussi d’arrêter les modalités d’une collaboration efficace et durable.”
Tels sont les propos de Jean Baptiste Elias, président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc), au cours de l’atelier sur la contribution des parquets à la lutte contre la corruption et autres infractions connexes organisé ce mercredi 21 mars 2018 à l’Infosec de Cotonou au Bénin.
Un tel atelier vise à instaurer non seulement des passerelles de collaboration mais aussi et principalement une bonne ambiance de travail entre l’Anlc et les magistrats du parquet pour plus d’efficacité dans la répression des faits de corruption et autres infractions connexes.
Le président Jean Baptiste Elias, afin d’avoir une vision commune de la politique de lutte contre la corruption, a exprimé sa gratitude au ministre de la Justice, de la Législation et des droits de l’homme pour la tenue effective du présent atelier. Ce soutien est un gage de détermination dans ce processus de lutte contre la corruption et témoigne de l’intérêt qu’il porte à la lutte contre la corruption au Bénin.
Jean Baptiste Elias, président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc), ne peut qu’être satisfait, et ainsi avoir du courage en soulignant que le succès et le développement de ce pays sont possibles.
Arsène Gaisso
acotonou.com
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