Arrêter le processus électoral consulaire et tout reprendre pour mettre fin aux polémiques. Cette recommandation du Comité d’évaluation du processus électoral à la Ccib mis en place par le Chef de l’Etat fait l’unanimité dans l’opinion nationale, notamment chez les opérateurs économiques. Séduit par cette recommandation du comité piloté par Joseph Gnonlonfoun, Iréné Agossa rend un vibrant hommage au chef de l’Etat dont la clairvoyance a permis de mettre sur pied le comité qui a détecté les déboires du processus à la Ccib, ainsi que les multiples dysfonctionnements et irrégularités dont notamment la « violation flagrante » des dispositions et des statuts de l’institution, etc., toutes choses qui portent atteinte à la crédibilité dudit processus. Estimant inévitable cet arrêt, Iréné Agossa considère qu’il est urgent que le gouvernement ne perde pas de vue la gestion de la suite du dossier.
Au regard de la crise de confiance généralisée, de la crispation et des récriminations, Iréné Agossa juge indispensable que le gouvernement prospecte l’installation d’une nouvelle transition dont le cahier de charges sera la vulgarisation des textes de l’institution consulaire, l’organisation d’élections crédibles et transparentes sur la base d’une liste électorale normale après un recensement qui respecte les statuts de la Chambre. Une démarche qui devra aboutir, à terme, à l’avènement d’une Ccib extirpée de l’informel et qui joue enfin pleinement son rôle dans la croissance économique du Bénin. Il importe, pour cela, selon le président du Nationaliste, que la nouvelle équipe transitoire ait pour priorité le renouvellement du dispositif administratif composé des organes dirigeants de la Ccib. C’est à cette fin que l’exécutif aura fait l’option de ne pas faire la fondation de la Ccib sur du sable mouvant comme c’est, selon lui, le cas du siège de l’Assemblée nationale.