Les activistes du dénigrement ont repris du service. L'Assemblée nationale est encore une fois au coeur de leur manœuvre. Un montage grotesque lié à un détournement supposé d'une prime de santé des hommes en uniforme en service au Parlement. Quelle ingéniosité ! Quoiqu'au service du mal...
Des inspirations mal fondées ont donc envahi la toile sans aucun travail de recherche au préalable, nécessaire pour paraitre un tout petit peu crédible. Ça n'étonne guère puisque à l'ère du numérique, tous les propriétaires de téléphone Android sont devenus journalistes.
Pour ce qui nous concerne, nous avons jugé utile d'aller à la source. Oui!!! C'est à ce seul prix que nous pouvons vous livrer la véracité des faits. Que s'est-il réellement passé ? D'abord, informer l'opinion publique que l'Assemblée nationale a institué une prime de santé pour les agents chargés d'assurer la sécurité de l'institution et des hommes qui l'animent, c'est d'abord reconnaître et saluer le souci de Me Adrien HOUNGBEDJI qui est d'améliorer les conditions de vie et de travail de ses collaborateurs. Un souci pour lequel il s'est toujours battu et qui se justifie par la construction d'un nouveau bâtiment de type R+2 entièrement équipé pour servir de bureau pour les honorables députés.
Revenons à la prime de santé, puisque c'est la nouvelle trouvaille des détracteurs.
Les autorités parlementaires approchées ont servi la version authentique selon laquelle la prime de santé a été instituée suite aux instructions du Président de l'Assemblée nationale dans le budget 2017 et 2018 du parlement. Les responsables de sécurité du parlement ont souhaité aussi, avoir des primes alimentaires, ce qui n'a pas été prise en compte par le budget, car le budget étant voté sans cette ligne. Dans le souci d'améliorer les conditions de travail des hommes en uniforme, les responsables financiers ont décidé de changer la prime de santé en une Prime alimentaire que les agents concernés perçoivent régulièrement sur le volet budget sécurité de l'Assemblée nationale depuis Janvier 2017.
On en déduit, au regard de cette clarification que le projet des auteurs du post qui a inondé la toile depuis hier, vise un seul objectif, dénigrer les autorités de la questure et le numéro un de l'institution parlementaire. Malheureusement, ceux-ci restent imperturbables.
Eméric Joël ALLAGBE