Plan International Bénin a organisé du 22 au 23 mars 2018 à Ouidah, un atelier d’information et de formation sur le nouveau modèle de financement dans le cadre des différentes stratégies et interventions du projet Intensification de l’accès universel aux services de prévention de l’infection à Vih, de soins et traitement et de soutien à base communautaire. Etaient conviés à la rencontre, les acteurs nationaux impliqués dans la riposte contre l’épidémie de Vih/Sida. En effet, le Fonds mondial pour la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme a reconduit le Bénin pour une nouvelle subvention de près de 4 millions d’euros sur la période 2018-2020.
Ces fonds sont destinés à la mise en œuvre du projet Intensification de l’accès universel aux services de prévention de l’infection à Vih, de soins et traitement et de soutien à base communautaire.C’est un soutien important à l’engagement du Bénin à œuvrer sans cesse pour l’amélioration des conditions socio-sanitaires des populations vulnérables et à risque de l’infection à Vih, reconnaît Drisdelle Rheal, représentant résident de Plan International Bénin. Selon lui, la mise en œuvre de cette subvention portera sur les droits humains, l’égalité du genre, l’inclusion et les violences basées sur le genre. « L’atelier, précise-t-il, est organisé pour partager les différentes stratégies et interventions du projet Intensification de l’accès universel aux services de prévention de l’infection à Vih, de soins et traitement et de soutien à base communautaire pour assurer sa mise en œuvre efficace et efficiente ». A en croire MelkiorAïssi, secrétaire exécutif du Comité national de lutte contre le Sida, la tuberculose et la paludisme (Cnls/Tp), Plan International Bénin et le programme santé de lutte contre le Sida sont les deux principaux récipiendaires de la subvention qui couvre la période du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2020. Quant à la partition à jouer par chaque structure, il a noté que Plan International Bénin s’occupera du volet communautaire alors que le volet sanitaire incombe au Cnls/Tp. Ce projet, a-t-il poursuivi, constitue la deuxième phase du nouveau modèle de financement (Nmf) après la première qui a couvert la période 2016-2017. Melkior Aïssi indique que la reconduction du Nmf dont le Bénin bénéficie ainsi, n’est que la reconnaissance des résultats programmatiques et financiers obtenus lors de la première phase. « Mais ceci est un budget assez réduit par rapport à la première phase », précise-t-il pour souligner la rareté des ressources sur le plan mondial. Toutefois, il rassure de la disponibilité des ressources matérielles et humaines compétentes pour accomplir la tâche et annonce que le gap pourra être comblé avec l’appui d’autres partenaires. A ce sujet, comme pour rapporter la précision, DrisdelleRheal indique que ce gap sera comblé par Plan International Canada. « Cette subvention impactera tout le territoire national et surtout les zones de fortes concentrations des personnes à risque de l’infection à Vih, les populations clés, les adolescents et les jeunes, la levée des obstacles et pesanteurs socio-culturelles à leur accès facile aux services de soins et de prévention à Vih…», a précisé Melkior Aïssi.
A.B