Alors qu’une lueur d’espoir pointe à l’horizon quant à la reprise intégrale des activités pédagogiques dans les établissements d’enseignement secondaire général, technique et de la formation professionnelle, des voix commencent par s’élever pour avertir de l’impérieuse nécessité de réaménager le calendrier scolaire. Pour Albert Rodriguez, directeur du Ceg l’Entente, il est désormais impossible de valider l’année sans la réaménager.
Seulement, ce réaménagement ne saurait toucher le calendrier du Baccalauréat. Et, vu cette contrainte, « Cela veut dire qu’on va nous demander des efforts supplémentaires », estime-t-il.
Dans cette perspective, ce directeur signale qu’il avait déjà pris des dispositions pour anticiper. « En dehors des heures de cours, il y aura des séances de renforcement de capacités. Et c’est prévu au budget qu’on doit motiver les enseignants et les sensibiliser pour qu’ils puissent, même les week-ends, venir s’occuper des enfants », dévoile-t-il.
Aussi, M. Rodriguez signale-t-il avoir déjà commencé par sensibiliser, pendant la grève, tous les candidats pour qu’ils s’occupent eux-mêmes. « L’école a toujours été ouverte, et tout élève qui arrive a accès aux salles. Les élèves peuvent travailler même en groupe. Je leur conseillais de toujours faire la chasse aux épreuves, de travailler avec les élèves des autres établissements, et surtout d’éviter l’oisiveté », confie-t-il.
Et à la reprise, il dit sensibiliser déjà ses collègues pour qu’ils « se plient en quatre » pour accompagner les élèves.