Le ministère du Cadre de vie et du Développement durable et l’Agence du cadre de vie et du développement du territoire ont tenu, jeudi 29 mars à Cotonou, une séance avec les parties prenantes concernées par le projet Asphaltage. La rencontre a tourné autour de l’essentiel des détails à fournir pour passer à la phase de concrétisation de cet important projet de modernisation des villes.
Annoncé pour démarrer au plus tard le deuxième trimestre de cette année, le projet « Asphaltage », aménagement et assainissement des voiries urbaines, entre bientôt dans sa phase active. Ce projet cher au président de la République a fait l’objet d’une concertation, ce jeudi 29 mars à Cotonou, organisée sous la houlette du ministère du Cadre de vie et du Développement durable et de l’Agence du cadre de vie et du développement du territoire.
Face aux préfets, maires, cadres des mairies et des structures concernées par la mise en œuvre de ce projet, le ministre du Cadre de vie, José Didier Tonato, a rappelé l’importance de la rencontre qui permet, selon lui, de faire un bilan du processus devant conduire à la réalisation des travaux. Il est également revenu sur l’ossature du projet, soutenant qu’il s’agit du respect d’un engagement pris par le chef de l’Etat, relativement à l’amélioration du cadre de vie et à l’assainissement de neuf villes du Bénin. Un engagement qui rejoint l’Objectif de développement durable (Odd 11) et qui se trouve bien logé dans le Programme d’action du gouvernement.
Abomey, Abomey-Calavi, Bohicon, Cotonou, Lokossa, Natitingou, Parakou, Porto-Novo et Sèmè-Podji sont les villes bénéficiaires du projet Asphaltage qui couvre 660 kilomètres environ de voirie pour un coût estimatif de 949 milliards F Cfa.
Les travaux préliminaires suivent leurs cours depuis huit mois et la phase cruciale est désormais amorcée, soulignera de son côté, Olga Prince-Dagnon, directrice générale par intérim de l’Agence du cadre de vie et du développement du territoire. L’ambition de ce projet, c’est de faire en cinq ans, les villes de 10 % de réseau revêtu à 30 %. Le projet comprend trois phases et s’étend sur 106 kilomètres de voies primaires, 400 kilomètres de voies secondaires et 154 kilomètres de voies tertiaires. Il constitue une « réponse à l’épineux problème de la faiblesse de l’investissement public urbain et permettra de recréer une dynamique de développement urbain au plan local avec des répercussions positives sur les relations villes-hinterland ».
Visiblement, tout est fin prêt pour passer à la concrétisation de ce projet dont les phases préliminaires avancent à pas de géant. Toutes choses qui reçoivent l’adhésion des maires et représentants des cités bénéficiaires. Mais ceux-ci ont tenu tout de même à signaler quelques préoccupations en lien avec leur profil d’élus à la base et d’acteurs politiques. Entre autres, le ministre du Cadre de vie, José Didier Tonato, rassure que les premiers coups de pioche sont prévus pour cette année.
Josué F. MEHOUENOU