La 1ère session ordinaire du Conseil communal de Sèmè-Podji a pris fin vendredi 30 mars 2018. Pendant trois jours, les conseillers ont épluché les points inscrits à l’ordre du jour. Au nombre d’eux, l’étude et l’adoption du rapport de la Commission permanente des affaires domaniales et environnementales sur le projet d’acquisition d’un domaine par la société Cusco group Sa.
264 hectares ! C’est le domaine qu’ambitionne acquérir la société Cusco group Sa. Cela, pour la construction d’un centre commercial, d’un parc d’attraction et d’un terminal à conteneurs dans l’arrondissement de Tohouè. Saisi par le dossier, le Conseil communal de Sèmè-Podji a salué l’initiative, puisqu’étant porteur de développement. Seulement, une difficulté subsiste. Selon le point fait par la Commission permanente des affaires domaniales et environnementales, il en résulte que le domaine sollicité fait actuellement l’objet de litige. L’affaire étant en cassation, et sachant que toutes les décisions de justice s’imposent à toutes les institutions de la République, l’autorité communale a suggéré que ce point soit reformulé et étudié lors de la prochaine session extraordinaire. Une proposition qui a reçu l’assentiment de tous. Les conseillers ont unanimement donné leur avis favorable. Un autre sujet ayant focalisé les attentions est l’élection du président de la Commission permanente chargée du suivi de la mise en œuvre de la convention cadre de partenariat Etat-communes (Cpscpec).
C’est Léopold Médégnonwa, l’ancien Chef d’arrondissement de Podji qui a été choisi par ses pairs. Seul candidat en lice, il a bénéficié de la confiance des siens par un vote de 23 pour, 00 contre et 02 abstentions. En clôturant les travaux de cette première session, le maire Charlemagne Honfo s’est dit heureux de la qualité des débats, preuve de l’engagement des conseillers à accompagner la dynamique de développement de l’édile afin que Sèmè-Podji, ville-carrefour, rayonne. «J’ai à vous dire que vous êtes tous magnifiques. Notre population attend beaucoup de nous. Nous devons nous départir de toute politique politicienne pour aller au réel développement. Peu importe ce qu’on dit de vous, contentez-vous de votre sourire et faites votre travail. Ne vous demandez pas ce que vous avez fait mais qu’est-ce qui reste à faire », a-t-il insisté.
Joël Samson Bossou